Yuan Dämon, dit Net'skim [fini]

Doté d'un humour morbide et grinçant, il semble que rien ne l'atteigne. Il ne se considère pas au dessus de tous, mais dans une dimension à part. Il a une morale différente des autres, basée sur la loi du plus fort.
Il ne dévoile jamais ses sentiments, et joue avec ceux des autres en simulant les émotions. Pervers, rusé, calculateur, rien ne lui résiste et il n'a peur de rien. Sa fierté ne lui permet pas de se laisser marcher sur les pieds, et ceux qui l'ont provoqués ne sont plus là pour s'en vanter. Il n'attaque jamais de face et préfère laisser croire qu'il s'incline, pour ensuit mieux frapper dans le dos.
Roi du mensonge et de la fourberie, personne n'a jamais eut l'occasion de lui demander des comptes pour ses crimes, personne ne trouvant jamais de preuve de sa culpabilité. Rare même, son ceux qui le soupçonne.
Il vit dans un monde de crime et de sang où il règne en maître absolu, pour se dissimuler dans le monde des "autres" sous les traits d'un simple serveur dans une taverne des bas quartiers.
Même avec la femme avec qui il accepte de partager son lit il ne dévoile pas ses sentiments, et serait sûrement capable de la tuer sans sourciller. La seule personne pour qui il éprouve des sentiments purs est un petit mendiant aveugle qu'il défend quand l'occasion se présente, lui donnant toujours l'aumône quand il le croise.




C'est un homme bien bâti à la beau légèrement basanée et cheveux noirs, plutôt court. Avec deux centimètres de moins ils seraient ras... Il est musclé, ce qui n'échappe pas à quiconque le regarde.
Ses yeux sont envahis par des iris d'un noir argenté immense, lui dévorant presque la totalité du regard. Rien ne leur échappent, ses pupilles semblent presque inexistantes dans cette immensité. Il a une vue perçante et un regard pénétrant qui semble fouiller les personnes jusqu'au tréfonds de leurs âmes.
Il est de taille normal, pour un homme, et se déplace avec une grande souplesse. Il a un sens de l'équilibre très poussé, ce qui se reflète dans sa démarche pleine d'assurance.
Sa qualité l'a obligé à développer ses sens.
Dans la journée, il est vêtu simplement d'un pagne en drap blanc un peu gris qui lui tombe au dessus des genoux, portant dans le même tissu un bandeau qui lui recouvre la tête, noué sur la nuque. Il marche nu pied. Il n'arbore aucun bijou, autre qu'une créole de fer noir à l'oreille droite et une chaîne en métal simple, presque à ras le cou.
Mais la nuit venue, ou quand il quitte ses oripeau de serveur, il revêt un pantalon de cuir noir, une tunique descendant mi-cuisse bleu marine brodé de fil argentés, rouge bordeaux brodé d'or quand il doit rencontrer des clients, toujours serrées à la taille par une ceinture large dont la boucle d'acier représente un N enlacé par un serpent. Par dessus il porte un manteau noir long, tombant jusqu'aux genoux, à manche courte, sans décoration. Il est chaussé d'une paire de bottes non ferrée grimpantes à mi mollet, de cuir noir matt. Ses mains sont recouvertes par des gants également noir aux attaches d'un métal sombres, mitaines. Il a le coude gauche enveloppé dans un outil semblable aux protège avants bras habituelles, ouvert dans le creux du coude pour qu'il puisse plier le coude sans problème.
Deux dagues sont dissimulées dans chacune de ses bottes. à L'intérieur de son manteau sont rangées diverses fioles au contenu inconnu, ainsi que trois jeux de pointes d'acupunctures. A sa ceinture sont rangées tout le long des étoiles de lancers qui si de loin ne semblent être que de simples décorations, sont facilement détachables et surtout acérées.
Pour finir, il a le visage entièrement dissimulé sous un masque de cuir et d’acier, de la même facture que ses gants, le dissimulant du long de la mâchoire, sous le menton, jusqu’à la racine des cheveux. Parfaitement ajusté, les deux ouvertures pour les yeux ne réduisent en aucun cas son champ de vision. Une partie souple a été pratiquée pour le nez. Une armature de métal est partiellement dissimulée par le cuir, et parcourt la totalité du masque, le protégeant contre toute attaque au visage.

Histoire :

« Petit garçon prometteur, il évolue dans sa jeunesse dans les niveaux les plus nobles de la société. Ses parents, sans être proche du pharaon, le sont du grand prêtre par leurs contrôlent du feu exceptionnel. Mais contrairement à toute attente, lui, Yuan, ne possède aucun don magique. Mais bien d’autre qui n’échapperont pas à son père.
Ce dernier, enfant des rues qui a eut la chance de pouvoir épouser une noble, aiguille rapidement sa progéniture sur l’utilisation des armes.
Puis sans que personne ne sache précisément quand, ni comment, alors qu’il atteint la douzaine, Yuan disparaît. Il abandonne ses parents, sa vie riche et prospère.
Dans cette sphère du monde égyptien, plus personne n’entendit jamais parler de lui… »

Cinq ans plus tard, dans les bas quartiers de Memphis…

« J’ai entendu dire que vous cherchiez un serveur ici… »

Le tavernier hocha la tête, se souvenant qu’il avait du mettre à la porte le dernier quand il avait regarder de trop près la caisse de la boutique. Si seulement il s’en était douté plutôt… Enfin, entre ça, et l’armée qui recrutait, il se retrouvait seul pour tenir la salle commune.

« -C’est exact. Vous êtes intéressé ?
-Moi non, mais mon jeune ami qui attend dehors cherche de quoi s’occuper. C’est un brave garçon sérieux, qui ne devrait pas vous poser d’ennuis. »

Le tavernier se demanda si il faisait référence à ses soucis avec le précédent. Puis il se pencha par-dessus le comptoir et observa le garçon. Il devait avoir dix sept ans, était plutôt bien fait de sa personne. Il avait l’air assez débrouillard, jonglant d’une main distraite avec une balle, probablement en peau.

« -J’peux le prendre à l’essai pendant un ou deux mois.
-Tape-là tavernier ! Tu n’auras pas à le regretter ! »

Ce qui fut vrai, puisque huit ans plus tard Yuan servait toujours dans la taverne.

Trois ans plus tard, dans une vallée au abords de Memphis…

Le cavalier arrêta sa monture pour regarder autour de lui. Personne… Aurait-il changé de position ? Aurait-il renoncé ? Il mit pied à terre, refoulant ses doutes. D’près ce qu’on lui avait dit à son sujet, il n’était pas du genre à reculer devant un travail bien payé. Et, à ce qui lui semblait, il avait fait miroiter une somme assez importante… Mais peut-être était-il plus exigeant ?
Il secoua la tête et enroula les rênes de sa monture autour d’une pierre, pour l’empêcher de s’enfuir. Il s’apprêtait à s’asseoir sur un rocher plus plat que les autres, quand une main gantée se posa sur sa douche avec une extrême douceur, une lame glissant sur sa gorge. Le cavalier devina que c’était lui, et en fut soulagé.

«-Qui sait ce que le vent apporte ?
-Celui qui le souffle. »

Un instant rien ne se passa, puis la dague se retira. Le cavalier se frotta la gorge et se retourna, découvrant l’homme qu’on lui avait décrit et recommandé. Son arme avait déjà disparut, il semblait à la hauteur des exploits qu’on lui attribuait.
Le cavalier s’assit donc, fixant l’autre entièrement vêtu de noir, comme une ombre.

« -C’est donc toi, Net’skim ?
-Et tu venu pour me demander mon nom ? »

Le cavalier dissimula un sourire. Aucun doute, il était bien conforme à l’idée qu’il avait de lui. Sachant ainsi que cet homme n’aimait pas les affaires traînante, il expliqua tout de go son ‘problème ‘.

« -Quelqu’un veut porter atteinte à ma vie. J’ai besoin que tu le trouves. Et que tu le tue.
-L’or.
-Cent avant, le reste après.
-Tu ne me fais pas confiance.
-Ta réputation n’est plus à faire, mais je préfère garder une garantie.
-Garde ton or. »

Il eut un geste souple du poignet. L’autre ouvrit la bouche mais ne pu rien dire. Il était vivement déconseillé de remettre en question les paroles de l’homme en noir. Même si il était le maître des crapules de la ville, il remplissait toujours les contrats qu’il passait.

« Je suis ce vent qui souffle… Salue Anubis de ma part. »

Les trois étoiles de lancées, scintillantes entre les doigts de Net’, s’envolèrent silencieusement dans l’air, sectionnant la gorge du cavalier. Personne ne lui faisait perdre son temps, sans risquer d’y perdre la vie.
Il s’approcha du cadavre frais et récupéra ses armes, les nettoyant sur les vêtements de celui qui, croyant être son commanditaire, n’était en faite que sa victime. Il ramassa aussi l’or, et s’apprêtait à se relever quand un bruit d’étoffe l’alerta. Il se retourna, toujours accroupit, une dague apparaissant dans sa main. Une silhouette fine émergea des rochers et s’avançant vers lui, le laissant découvrir sous les rayons de la lune une jeune femme, qui devait avoir le même âge que lui. Blonde, à la limite du châtain et du roux, vêtue d’habits aériens et légers Ses cheveux étaient relevés à l’arrière du crâne, de façon à ce que leurs pointes balayent sa nuque. Elle semblait sûre d’elle, et nullement effrayer d’avoir été témoin de ce qu’on pouvait appeler un meurtre. Mieux, elle s’approcha de Net’ avec un sourire ironique, et s’adressa à lui sans l’ombre d’une crainte dans la voix.

« -On ne vous a jamais apprit à ne pas voler les clients des autres ?
-On ne vous a jamais apprit à vous méfier des inconnus ? »


A partir de cette nuit, une affection se tissa entre les deux jeunes gens. Lui maître assassin, elle prostituée… Malgré la différence de leurs milieux, tout deux évoluaient sur un terrain commun, la nuit, et menait une double vie. Ils devinrent très proches, trop peut-être.
Eylïs vendait son corps la nuit tombée, pour à l’aube se métamorphoser en une convoyeuse de fonds. Elle menait une telle existence par choix.
Si elle aime Net’, elle répugne le sang qu’il a sur les mains. Mais son amour pour lui dépasse tout le reste, bien qu’était une femme de caractère elle ne résiste pas longtemps devant lui.
Pendant les cinq années de leur relation, suivant leur rencontre, elle lui servira plusieurs fois de couverture, et même de messager. Ceux qui veulent joindre Net passe par la boutique d’Eylïs.

L'année suivant leur rencontre, Net fait la connaissance d'un petit mendiant aveugle, Zahir. Au grand étonnement d'Eylïs, l'assassin se prend d'affection pour le gamin d'une dizaine d'année. Sans pour autant le prendre auprès de lui, il le soutient d'une façon très personnelle, le poussant à donner son maximum, à surmonter son handicap.
Le temps passe et ne les sépare pas...

Sa dernière mission est la mise à mort d’un prêtre du feu, Jaäz Dämon… Eylïs n’ignore en rien la parenté qu’il entretient avec la victime, et malgré ses efforts elle ne parvient pas à le détourner de ce contrat. Voilà trois jours qu’il a vu son commanditaire, et qu’il a accepté.
Il sait où et comment atteindre Jaäz, un seul problème : Eylïs, qui refuse qu’il le tue et qui a juré de ne plus le revoir tant qu’il n’aurait pas changé d’avis…

Okay! Validé!

*ça ça veut dire que t'as pas lu ma fiche xDD non je rigole j'ai rien dit!!!*

Merci quand même ^^